jeudi 16 juin 2011

La gestion du temps en entreprise et son impact sur la productivité


Aucun article ni étude n’ont été publiés sur l’impact de l’élasticité du temps observable au Mexique sur les métriques relatives à la productivité d’un pays. Toutefois, bien que les grandes entreprises s’efforcent de répondre à leurs impératifs au regard de leurs investisseurs, les plus petites entreprises et les structures familiales doivent surement être impacter par ce rapport au temps associé au « polychronisme ». Cette théorie développée par E.T Hall trouve confirmation dans les agissements présentement remarquable au Mexique. Il va sans dire que ce qui peut paraître culturel sur un plan micro-économique et individuel peut apparaître comme laxiste d’un point de vue libéral et macro-économique.

Techniques de négociations et de communication en milieu des affaires Mexicain




Dès lors qu’une entreprise ou une personne entreprend les démarches nécessaires pour internationaliser son commerce, quelque soit la nature et la finalité, elle se doit de reposer à un moment ou un autre sur une expertise d’une tierce personne connaissant exactement les pratiques du monde des affaires locales. C’est sans surprise que ce principe universel s’applique à une internationalisation au Mexique. Nombre d’entre nous penserons à solliciter un cabinet de conseil, un contact sur place via son réseau, un ami, un mentor ou bien encore pour les plus avertis des « global-entrepreneurs » : lire ! En effet, de plus en plus de personnes se transforment en autodidacte quand il s’agit de s’exporter. Toutefois, la conscience humaine efforce l’homme (pour une bonne raison qui plus est) à s’informer d’une manière ou d’une autre. La lecture prend une place de plus en plus importante. Les expériences passés retranscrites ou les articles de journaux de grandes réussites à l’international constituent un vivier important de « best-practices ». C’est dans cette même optique que s’inscrit l’article écrit par Audrey Mirand-Langlois pour le journal en ligne : les affaires.com. Dans l’article intitulé Six conseils pour faire des affaires au Mexique l’auteur retranscrit la réussite remarquable d’une entreprise Québécoise avec à sa tête Claude Dugré. L’entreprise Saint Hubert a réussi à percer un marché fort de ses 110 millions de consommateurs. Ainsi, il partage avec nous les conseils qui selon lui sont important pour établir de manière stable et prospère un modèle d’affaire au Mexique. Certes l’article ne développe que les grandes lignes mais il donne toutefois une image de l’ensemble des piliers à considérer.

Place maintenant à la lecture de cet article fort intéressant dont vous retrouverez le lien ci après :


Etre un gestionnaire dans le monde des affaires Mexicain

 


Afin d’agir en tant que bon gestionnaire au Mexique et qui plus est dans le cas d’un expatrié il est nécessaire de s’armer de certaines compétences. Pour certaines, elles sont primordiales pour une réussite en milieu de travail nouveau et pour d’autres, il s’agira de compétences basiques mais qui doivent être mises en avant à chaque intervention que ce soit dans le cadre d’un rendez-vous informel ou d’une réunion au sommet avec l’équipe en charge de la stratégie et de l’exécutif de l’entreprise.

L’article suivant permet donc de saisir un peu plus les mécanismes développés par certaines entreprises Québécoises et Canadiennes pour rencontrer le succès commercial espéré au Mexique sans pour autant subir de pertes de quelconque nature qu’elle soit.

Intitulé « Faire des affaires au Mexique sans y laisser sa peau » cet article paru sur le site lesaffaires.com retrace le parcours de quelques entreprises Canadiennes. Dans son article, l’auteur François Normand met l’emphase sur certains éléments qui représentent à mon sens les facteurs clés de succès en terre Mexicaine.

Les disparités dans la répartition des richesses au Mexique

mercredi 15 juin 2011

Les phases de l'expatriation et la finalité professionnelle et académique sous-jacente

Les expériences passées, si toutefois il y en a eu permettront aux étudiants d'agir avec plus de clairvoyance durant les différentes phases. Parfois, l'enchainement ne se fait pas dans l'ordre prévu. Les évènements qui nous arrivent sont une métrique importante de la définition de la courbe. La courbe U peut tout à fait être une courbe une courbe U inversée ou une courbe W avec un enchainement de phases positives et négatives. En outre, nous devons prendre en considération comme métrique sous-jacente l'état d'esprit des étudiants. En effet, l'optimise ou le pessimisme de chacun d'entre nous nous amène à interpreter de manière différente notre séjour ici à Mexico. Ce séjour n'a pas la même finalité ou ne représente pas le même objectif pour les étudiants qui ont décidé de venir ici à Queretaro. L'importance des enjeux joue aussi un rôle important dans l'implication et réactivité des étudiants aux situations encourues.

mardi 14 juin 2011

Analyse de l'expatriation sur la base des critères définis par Geert Hofstede

Mon analyse selon les critères de Hofstede se présente en comparaison aux indices chez le peuple Français et Canadien. En effet, chacun ici compare le savoir vivre Mexicain à ses habitudes culturelles propres.
Pour ma part, le Canada était une première expatriation ( hors voyages), le Mexique en est la seconde. Les indices que j'ai choisi sont issus du site de Geert Hofstede, je vous invite à lire sa comparaison des
différentes cultures au lien suivant :
http://www.geert-hofstede.com/hofstede_dimensions.php?culture1=59&culture2=33#compare




  • Distance hiérarchique
La distance hiérarchique est assez marquée et en opposition totale avec ce que l'on peut trouver au Canada, plus proche de la proximité professionnelle Américaine. En France, ce grand écart hiérarchique est aussi observable mais elle est moins marquée. Cet écart est à correler avec cette disparité de richesses entre les pauvres et les riches. C'est un Mexique à 2 vitesses.
MEX 81 - FR 68 - CAN 39


  • Individualisme et collectivisme
Je nuancerais la notion de collectivisme et d'individualisme au Mexique. Les gens sont en effet très ouverts et chaleureux si on s'en tient à un niveau micro-économique. Mais au niveau macro-économique, c'est tout l'inverse et la répartition extrêment inégale des richesses le prouve. Après discussion avec la famille, j'ai été informé que le salaire moyen d'un travailleur mexicain ( type ouvrier ) était de 50 Pesos pour 8 heures de travail soit 5 dollars pour 8 heures ! Le salaire moyen des hommes par mois chez les riches se compte en  quelques milliers de USD par mois ! Bien evidemment le salaire est fonction de la création de valeur mais tendre vers un modèle politico-économique faisant place à un peu de justice sociale démontrerait une avancée significative quant au partage de richesse.
MEX 30 - FR 71 - CAN 80


  • Contrôle de l’incertitude
On observera un fort contrôle de l'incertitude. Elle conduit toutefois à une forme de protection et préservation de l'écosystème dans lequel chacun évolue.
MEX 82 - FR 86 - CAN 48


  • Masculinité et Féminité
Les peuples latins sont réputés pour leur culture a forte prédominance masculine. Elle se retrouve dans la culture, la langue ou encore la grammaire ! Encore aujourd'hui au Mexique, un certain machisme est remarqué. de nombreux échanges avec les femmes Mexicaines m'a confirmé cette prédominance de l'homme.
MEX 69 - FR 43 - CAN 52


  • Orientation court terme long terme
Si sur quelques critères basiques, nous devions identifier l'orientation court ou long terme du peuple Mexicain, j'en viendrais à la conclusion que c'est un peuple plutot orienté long terme et qui se projette vers l'avenir et dans la longévité. la preuve la plus frappante est le mariage des personnes à des ages très jeunes, vers 23-24 ans. Alors qu'en France, la carrière passe avant le reste et que la moyenne d'age des mariage cesse de progresser vers des ages plus avancées - 29 30 ans selon un sondage IPSOS, les mexicains n'hésitent pas à se projeter vers l'avenir et la construction à deux. La conciliation occupe une place importante.
MEX ND - FR ND - CAN 23